Après un lifting des cuisses, quelle cicatrice vais-je avoir ?

par | 20 octobre 2022

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Chirurgie de la silhouette | Chirurgie esthétique | Cruroplastie

Parfois avec l’âge ou sous l’effet d’une perte de poids importante, la peau de la face interne des cuisses peut présenter un excédent cutané plus ou moins important, peu esthétique et source potentielle d’inconfort. Un lifting des cuisses ou « cruroplastie » permet alors d’y remédier.

 

Principes de la cruroplastie

 

Sous les effets du vieillissement, à cause de variations pondérales ou dans les cas de rétractation cutanée insuffisante après liposuccion, la peau de la face interne des cuisses a parfois tendance à se relâcher. L’aspect général de la silhouette s’en ressent et cela peut aussi être gênant au quotidien, notamment lorsqu’un phénomène de frottement se produit. Il devient alors nécessaire de retirer cet excédent cutané grâce à une opération de chirurgie esthétique appelée cruroplastie. Selon les cas et le degré de relâchement observé, le praticien procède pour cela à des incisions de nature et longueur variables, au niveau de l’aine, du pli sous-fessier ou de la face interne de la cuisse. Si la peau en excès est enlevée, les adhérences de la partie conservée aux tissus sous-jacents sont préservées, pour éviter les risques de saignement, d’accumulation de lymphe et de nécrose. Par ailleurs, dans la majeure partie des cas, le chirurgien réalise un point de fixation sur le tendon du muscle grand adducteur situé en haut de la face interne de la cuisse. Cela assure la pérennité du résultat en prévenant tout phénomène potentiel d’affaissement ultérieur.

 

Lifting des cuisses : quelle cicatrice ?

 

Les premiers effets de la cruroplastie sont immédiatement visibles. Il faut néanmoins 3 ou 4 mois pour pouvoir observer le résultat final. Les cuisses sont affinées, elles paraissent plus fermes et plus lisses. Néanmoins, comme pour toute intervention chirurgicale, le patient doit être conscient qu’il existe une rançon cicatricielle. Dans les cas où le relâchement cutané à corriger est modéré, les incisions sont souvent pratiquées du pli sous-fessier à l’avant du corps, au niveau de l’aine. Ce type d’incisions horizontales produit alors des cicatrices cachées dans des plis naturels du corps et, de plus, entièrement masquées par les sous-vêtements. Mais, le relâchement cutané est parfois plus important, très visible sur l’intérieur de la cuisse et pouvant même descendre jusqu’au genou. Aux incisions précédentes doit alors en être rajoutée une, sur la face interne de la cuisse. Pour ce type d’intervention, la cicatrice prend alors une forme en T, plus visible car non totalement cachée par les plis du corps. Outre le savoir-faire du chirurgien, c’est surtout la qualité des soins post-opératoires apportés aux cicatrices, par le patient lui-même, qui détermine leur aspect final. Traitées correctement, notamment par application d’une crème cicatrisante, protégées efficacement des rayons du soleil pendant au moins un an, elles perdent alors leur coloration rouge pour s’estomper considérablement au bout de 12 à 18 mois.

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