L’augmentation mammaire par lipofilling consiste à augmenter le volume des seins en procédant à des injections de graisse préalablement prélevée sur le corps même de la patiente. C’est une intervention qui ne nécessite que des incisions minimes : avec les soins adéquats, les cicatrices correspondantes deviennent en quelques mois quasi invisibles.
Le principe du lipofilling mammaire
Le lipofilling mammaire permet une augmentation modérée du volume des seins. C’est une méthode fiable et naturelle, qui donne des résultats qui le sont tout autant, visuellement et au toucher. Le principe est de prélever de la graisse sur le corps de la patiente par une liposuccion (ventre, cuisse, culotte de cheval…) puis de la réinjecter dans les seins. Les risques de rejet sont nuls : le corps de la patiente est à la fois donneur et receveur. L’opération se déroule sous anesthésie générale. Après la phase de prélèvement, la graisse est purifiée (décantation, centrifugation) et lavée au sérum physiologique, avant d’être réinjectée au niveau de la poitrine. Outre qu’elle permet d’augmenter le volume des seins d’environ une taille de bonnet, cette intervention présente aussi l’avantage d’affiner la silhouette.
Lipofilling mammaire : quelle cicatrice ?
Quelle qu’en soit la cause (coupure, accident, chirurgie…), toute blessure infligée à la peau crée une cicatrice. C’est un phénomène normal et vital. Les tissus cicatriciels diffèrent des tissus originaux d’un point de vue fonctionnel (absence de follicules pileux, plus grande sensibilité aux UV…) mais aussi esthétique. Une cicatrice est une lésion qui peut avoir des formes, couleurs et profondeurs variables. Dans le cas du lipofilling mammaire, les incisions réalisées par le praticien sur les zones de prélèvement et d’injection sont minuscules, de l’ordre de 3 mm, pour autoriser le passage d’une micro-canule qui permettra d’aspirer ou d’injecter la graisse. Les cicatrices dues à un lipofilling mammaire existent donc bien, à différents endroits (zones d’aspiration et d’injection), mais sont d’extrêmement petite taille. La rançon cicatricielle de cette intervention chirurgicale est donc minime.
Comment traiter la cicatrice ?
Pour faciliter la cicatrisation, l’arrêt du tabac est toujours recommandé quelques semaines avant l’intervention. D’autre part, si c’est la nature d’une opération chirurgicale qui détermine la taille et la localisation des cicatrices, ce sont les soins post-opératoires apportés à ces dernières, notamment par la patiente, qui en déterminent l’aspect final. Ainsi, il convient dans les jours qui suivent l’opération de les nettoyer et sécher délicatement. Plus tard, l’application de crème et d’huile cicatrisante et des massages délicats aident à les assouplir. Elles doivent être protégées des rayons du soleil pendant quelques mois, si nécessaire par application d’écran total. Enfin, si malgré le respect de ces consignes la patiente les juge encore trop visibles, des traitements de médecine esthétique tels que le laser permettent de les estomper encore davantage.