L’augmentation mammaire par prothèses peut être réalisée à des fins purement esthétiques ou bien dans un but réparateur. Les prix varient en fonction de la méthode utilisée et cette opération de chirurgie esthétique peut dans certains cas être prise en charge par l’Assurance Maladie.
L’augmentation mammaire par prothèse : principe
Les seins sont un symbole de féminité universel. Ainsi, lorsque sa poitrine est jugée de taille insuffisante par une patiente, celle-ci peut développer un mal être important. C’est aussi fréquemment le cas après une ablation totale ou partielle du sein pour traitement d’un cancer, ou dans le cas de certaines malformations.
Fort heureusement, la chirurgie esthétique offre différents moyens d’augmenter ou restaurer le volume des seins et d’en retravailler la forme.
Le lipofilling mammaire consiste à prélever de la graisse sur le corps de la patiente (ventre, cuisses, culotte de cheval…) pour ensuite la réinjecter dans les seins. Mais, cette méthode ne permet qu’une augmentation modérée de volume, environ une taille de bonnet.
Pour les augmentations mammaires plus importantes il est alors nécessaire d’avoir recours à des implants. Il en existe de toutes les tailles et de différentes formes et ils peuvent être mis en place selon diverses méthodes. C’est aujourd’hui une méthode fiable sur laquelle le corps médical bénéficie d’énormément de recul. De plus, les prothèses mammaires actuelles donnent des résultats extrêmement naturels, visuellement et au toucher.
Combien coûte une augmentation mammaire par implant ?
Les prothèses peuvent être de prix variables, en fonction de leur taille, de leur forme, mais aussi de leur qualité. En la matière, il convient de s’adresser à un chirurgien qui n’utilise que des implants de grade médical et répondent aux normes nationales et européennes ainsi qu’aux recommandations des différentes agences règlementaires.
Le mode d’introduction de la prothèse est aussi un facteur qui vient impacter le tarif de l’intervention. Selon les patientes et la nature des implants, cela peut se faire par voie sous-mammaire, péri-aréolaire ou encore via le creux de l’aisselle (voie axillaire).
La diversité et la variabilité des éléments à prendre en compte pour établir le prix de l’intervention sont donc importantes. Ainsi, c’est seulement après consultation, examen clinique et discussion avec la patiente, que le praticien peut établir un devis personnalisé.
Dans quels cas l’augmentation mammaire par prothèse est-elle prise en charge par la sécurité sociale ?
L’augmentation mammaire par prothèses n’est pas prise en charge par la Sécurité Sociale si elle est réalisée à des fins purement esthétiques. A l’inverse, il existe des cas où cette intervention peut être couverte.
Une hypotrophie extrême voire une absence totale de développement mammaire (syndrome de Poland) en font partie, de même qu’une asymétrie majeure (supérieure à une taille de bonnet) ainsi que l’absence totale ou partielle de glande mammaire suite à une ablation durant le traitement d’un cancer du sein.
Dans ces cas-là, le praticien peut remplir une demande d’entente préalable que la patiente doit ensuite transmettre à l’Assurance Maladie. Le dossier est alors étudié pour accord éventuel. Celui-ci intervient la plupart du temps après examen clinique par un médecin conseil. Sans réponse obtenue dans les 15 jours ouvrés, la patiente peut considérer que la prise en charge de l’intervention a été acceptée.
Cette couverture ne concerne que les examens préopératoires, les frais de bloc et d’hospitalisation ainsi que le coût des prothèses. En fonction du contrat souscrit, il est possible qu’une complémentaire santé prenne en charge le reste du montant.
